Lifting de la lèvre supérieure

la chirurgie plastique du visage

Qu’est-ce qu'un lifting de la lèvre supérieure?

Le lifting de la lèvre supérieure (Lip Lift) est une opération de chirurgie esthétique. On parle alors de raccourcissement la lèvre blanche et de remonter la lèvre rouge, rendant la bouche plus attrayante et rajeunissant le sourire.

Résultat avant-après

bouche femme repulpée

Définition et avant-propos

La lèvre supérieure est la partie supérieure de la bouche située sous la pyramide nasale. Elle comprend la lèvre blanche dont on voit le revêtement cutané et la lèvre rouge dont on voit le revêtement muqueux externe sec. La lèvre supérieure est généralement courte chez les individus jeunes découvrant le plus souvent la partie inférieure des incisives supérieures lorsque la bouche est entrouverte.

Dans certains visages, cette lèvre supérieure est génétiquement trop longue et disgracieuse, ce qui n’est pas très fréquent chez les jeunes.

évolution de la lèvre supérieure avec l'age

Les disgrâces les plus communément en cause sont les suivantes :

  • Dans de nombreux cas, l’évolution de cette lèvre est la suivante : avec l’âge, la lèvre supérieure blanche s’allonge, puis s’affine, recule, s’atrophie, se ride et finit par cacher complètement les incisives supérieures lorsque la bouche est entrouverte sans sourire ne laissant apparaitre que les incisives inférieures, signe de vieillissement.

Le but de cette intervention est de raccourcir la hauteur de la lèvre supérieure.

Après une analyse soigneuse du visage et de photos de jeunesse si Ie(la) patient(e) a pris de l’âge(cette chirurgie concerne aussi bien les hommes) le chirurgien peut s’abstenir si la lèvre présente une proportion satisfaisante ou proposer une chirurgie qui tentera de ramener la lèvre supérieure à une proportion harmonieuse.

Bien entendu, le chirurgien-dentiste pourra rallonger les dents si elles sont trop courtes.

Avant l’intervention

Un interrogatoire suivi d’un examen de la lèvre supérieure et de la sphère buccale aura été réalisé par le chirurgien à la recherche d’anomalies pouvant compliquer l’intervention, voire la contre-indiquer. Après analyse morphologique et dynamique, votre chirurgien, ayant bien compris votre demande vous guidera dans le choix du meilleur traitement. Il vous proposera la solution la plus sûre et la plus rapide permettant d’obtenir le résultat souhaité. Ainsi, il pourra alors déconseiller l’intervention et proposer une solution différente pour parvenir au résultat escompté.

Un bilan pré-opératoire est réalisé conformément aux prescriptions.

Modalités d’hospitalisation :

L’intervention peut se pratiquer en «ambulatoire», c’est-à -dire avec une sortie le jour même après quelques heures de surveillance. Toutefois, dans certains cas (patient(e) hypertendu(e), une courte hospitalisation peut être préférable. L’entrée s’effectue alors le matin (ou parfois la veille) et la sortie est autorisée dès le lendemain.

  • Le médecin anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l’intervention.
  • Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
  • L’arrêt du tabac (ou bien la réduction maximale de sa consommation) est vivement recommandé un mois avant et un mois après l’intervention (le tabac peut être à l’origine d’un retard de cicatrisation).
  • En fonction du type d’anesthésie, on pourra vous demander de rester à jeun (ne rien manger ni boire) 6 heures avant l’intervention.
  • Type d’anesthésie : Trois procédés sont envisageables :
  • Anesthésie locale pure, où un produit anesthésique est injecté localement afin d’assurer l’insensibilité des paupières.
  • Anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse (anesthésie « vigile »).
  • Anesthésie générale classique, durant laquelle vous dormez complètement.
    Le choix entre ces différentes techniques sera le fruit d’une discussion entre vous, le chirurgien et l’anesthésiste.

L’intervention

Chaque chirurgien adopte une technique qui lui est propre et qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats.

 

La technique consiste à exciser une hauteur de peau pré- dessinée sous la base du nez, au ras des narines et de la columelle, en cachant une partie de la cicatrice dans les narines et pratiquer une suture très soigneuse.

Après l’intervention

Il n’y a pas de véritables douleurs, mais éventuellement un certain inconfort avec sensation de tension au-dessus de la bouche. On adoptera une alimentation semi-liquide les premières semaines post-opératoires.

Les premiers jours, il faut se reposer, éviter tout effort violent et appliquer de la vaseline trois fois par jour sur les sutures.

Les suites opératoires sont essentiellement marquées par l’apparition d’un cedème (gonflement) et d’ecchymoses (bleus) dont l’importance et la durée sont très variables d’un individu à l’autre.

Avec l’œdème, la lèvre supérieure parait parfois un peu trop courte et enflée au début mais elle dégonfle en quelques semaines.

La cicatrice est rouge ou rosée au début, ainsi que fibreuse et indurée.Les stig mates de l’intervention vont s’atténuer progressivement, permettant le retour à une vie socio- professionnelle normale très rapidement (variable selon les cas).

Une légère induration des zones traitées peut persister quelques mois, mais n’est pas perceptible par l’entourage.

Le résultat

Un délai de 1 à 6 mois est nécessaire pour réellement apprécier le résultat. C’est le temps nécessaire pour que les tissus retrouvent Ieur souplesse.

Cependant la cicatrisation sera définitive au bout d’un délai de 1 an. L’intervention aura le plus souvent permis de rééquilibrer les proportions et l’harmonie du visage avec un effet rajeunissant efficace et naturel.

Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu vous donnera une grande satisfaction.

Les complications envisageables

Un lifting de la lèvre supérieure, bien que réalisée pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale ce qui implique les risques liés à tout acte médical, aussi minime soit-il. Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.

En ce qui concerne l’anesthésie,

Iors de la consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même Ie(la) patient(e) des risques anesthésiques. Il faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maîtriser: le fait d’avoir recours à un Anesthésiste parfaitement compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical fait que les risques encourus sont devenus statistiquement très faibles. En effet, les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d’immenses progrès ces trente dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l’intervention est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé.

En ce qui concerne le geste chirurgical :
en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement.
Heureusement, les vraies complications sont rares à la suite d’une blépharoplastie réalisée dans les règles. En pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patients sont pleinement satisfaits de leur résultat.

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